PRÉSENTS :
Liste non exhaustive sur la base des signatures de la feuille de présence à 9h05.
Bateliers, ADHF-F, Paris Péniches, experts
Armateurs fluviaux
Agence de l'eau Seine Normandie
Conseil départemental des Hauts de Seine
DRIEA
Ministère de la transition écologique et solidaire
Ports de Paris
Bureau d'étude Sepia
Ville de Paris
VNF
Syndicat des eaux de la presqu'ile de Gennevilliers
Personne de l'ARS n'est venu.
COMPTE-RENDU :
L'objet de la réunion était une présentation (env 30 min) des résultats de l'étude sur l'inventaire des bateaux logements en amont de prise d'eau de Suresnes et les préconisations de solutions d'assainissement. Un second temps était consacré aux questions et aux échanges (2h env).
Objectifs :
Etat réglementaire :
Il faut bien différencier le périmètre défini (baignade JO) et l'application de la directive sur l'eau au niveau national.
Le principe cuve de stockage avec vidange est possible selon l'Agence Régionale de Santé.
Pour exécution les articles 4.01 et 4.04 des COT seront adaptés.
L'étude préconise trois familles de solutions :
Suite à une première intervention de Christian sur le sentiment que les "dès soient pipé" étant donné que l'amendement à la loi Olympique a été voté au Sénat la veille mais également sur le fait que les solutions alternative soient tout simplement écarté suite à la non différenciation des eaux grises et noires alors que les bateaux logement n'ont qu'un impact marginal sur la pollution en Seine, la DRIEE à souhaité tempéré les choses :
Plusieurs membres de Paris Péniches sont aussi intervenus. Pierre Esselinck (rédacteur) est intervenu pour souligner combien l'impact financier prévu (environ 25kht prévu à la charge des propriétaires de bateaux) est énorme et l'aide de 3k absolument insuffisante, rappeler les contraintes spécifiques du raccordement des péniches (la sureté ne peut reposer sur un clapet anti-retour - risque de couler, problème de longueur de flexibles pour les crues, problème quand il gèle), a aussi souligné l'absurdité d'empêcher les bateaux de s'équiper en toilettes sèches (qui ne produisent pas d'eaux noires) ou l'inégalité de traitement entre bateaux de mer pouvant avoir un traitement embarqué et pas ceux en rivière.
Pour atteindre la qualité "baignade" de l'eau pour les JO un plan d'action est en place sur les axes suivant :
Enfin il est rappelé que sur le périmètre défini, 550 EF ou bateaux de plaisance à usage privé ont été recensés dont une centaine sont raccordés au tout à l'égout, une centaine peuvent s'y raccorder à ce jour et le plan d'action va être donc mis en place pour les 350 restant afin que les aménagements nécessaires soient réalisés pour permettre un raccordement d'ici 2023. Cependant aucun travaux n'est décidé à ce jour et "soi-disant", malgré le vote de l'amendement obligeant le raccordement à quai là ou il est possible, toute autre réflexion est envisageable et la DRIEE entend demander à Port de Paris de ne pas se précipiter voire de suspendre le travail sur le sujet pour permettre de plus amples concertations avec les représentants des bateaux logements de la zone.
Enfin par rapport aux eaux grise ou noire la DRIEE regrette que l'ARS ne soit représentée ce jour mais compte bien leur demander de plus amples explications et mesures chiffrées sur le sujet.
Les échanges se sont ensuite centrés sur :
De nouvelles concertations vont donc rapidement avoir lieues. Il est important "d'asseoir" la position de l'ADHF-F et de Paris Péniches concernant les 350 bateaux restants et de définir les actions à entreprendre (comme prévenir l'opinion publique sur les coûts et les manières de faire...) si le choix de grands travaux pour raccorder les bateaux est mis en application.